En 1943, à l'occasion de travaux communaux, le site de Chavannes-le-Chêne est découvert par Louis Bosset, archéologue cantonal de l'époque. Il décrit ainsi les circonstances :
" En procédant, dans le petit Vallon séparant Chavannes d'Arrissoules, à la découverte nécessaire à l'extraction de la pierre, on mit à jour des ossements humains parmi lesquels deux crânes. Ces trouvailles éveillèrent l'attention, et la direction des travaux eut l'heureuse idée d'en informer le service archéologique de l'Etat ".

Les crânes trouvés par les ouvriers provenaient de plusieurs sépultures du Haut Moyen-Age creusées dans le remblai de la carrière. Les tombes les plus simples, détruites lors des travaux, étaient des inhumations en pleine terre sans aménagement particulier. D'autres tombes étaient murées et couvertes de dalles en schiste. Cette nécropole peut être datée grâce aux objets accompagnant le défunt, notamment une belle boucle de ceinture plaquée d'argent datée du VIIè siècle.

A l'occasion des fouilles de la nécropole, Louis Bosset découvre, sous les tombes, plus d'une quarantaine de pierres rondes d'environ 40 cm de diamètre, ainsi que de multiples entailles circulaires dans la surface de la masse rocheuse. Ces éléments permettent d'identifier l'endroit comme une carrière de meules. L'attribution de la carrière à l'époque romaine se fonde sur la ressemblance de ces ébauches avec des meules domestiques provenant d'autres établissements gallo-romains.

En 1943, l'originalité et l'importance du site mènent à son classement comme monument historique.

En 1996, une carrière semblable est découverte à Châbles dans le canton de Fribourg. Cette découverte confirme la datation proposée par Louis Bosset pour Chavannes-le-Chêne. Ces recherches amènent Denis Weidmann, archéologue cantonal actuel, à effectuer un nouveau relevé topographique sur le site de Chavannes-le-Chêne en 2001... Plus d'infos et d'images

Elle a été incendiée en 1320 et reconstruite légèrement plus grande dans sa structure actuelle.

En 1950, elle fut restaurée et classée monument historique. Plus d'images

L'Hôtel-de-Ville est un ancien petit château, résidence des Seigneurs de Saint-Martin du Chêne. On remarque dans une des chambres de l'étage, gravé dans une pierre, un blason aux armes d'Albert Müller et de sa femme Anne-Françoise-Marguerite de Hennezel. Au rez-de-chaussée, une plaque de cheminée en fonte de 1644, certainement fondue dans la région de Sainte-Croix, porte le blason de Nicolas de Hennezel et de sa femme Sébastiane de Gingins. C'est lors de sa restauration en 1958 qu'un bloc de molasse a été découvert encastré dans un mur, portant les armoiries de ces derniers Seigneurs, morts aux environs des années 1750.

Dans les années 1930, furent découverts au bas de la Roche de la Baume de Rovray, falaise située à quelques kilomètres d'Yvonand, plusieurs centaines de piécettes ainsi que l'attirail de faux-monnayeurs actifs au 14e siècle. Les pièces encore non frappées représentent la très grande majorité des monnaies découvertes.

D'autres pièces purent être identifiées comme étant des contrefaçons, celles-ci étaient constituées de cuivre pur ou très faiblement argentées. Une enclume, un coin (outil servant à frapper les monnaies) et une balance, c'est-à-dire la panoplie d'outils qui a permis aux malfaiteurs de réaliser leur production, furent également retrouvés au même endroit.

Il est probable que les faux-monnayeurs produisaient leurs fausses monnaies dans une cavité rocheuse qui s'ouvre au dessus de la roche de la Baume. Outils et piécettes furent abandonnés pour une raison inconnue. Ces hors-la-loi furent peut-être arrêtés, et même ébouillantés, puisque ce châtiment était fréquemment réservé aux personnes reconnues coupables d'un tel crime.